Une longue traque aux delà de l’hexagone. Santiago, le nourrisson de 17 jours né grand prématuré, a été retrouvé aux Pays-Bas.
C’est une traque qui, une nouvelle fois, aura mis les services de Police internationaux à contribution.
Après le déclenchement de l’alerte enlèvement à la suite de la soustraction de Santiago, un petit garçon de 17 jours, né grand prématuré, le véhicule des parents avait été aperçu à Charleroi, en Belgique, signalé par un résidant.
Les parents faisaient l’objet, à la suite de la soustraction de leur enfant aux services hospitaliers, mettant en grand danger sa vie, d’un mandat d’arrêt européen.
C’est dont grâce à la « Child Alert », l’équivalence belge de l’alerte enlèvement que nous connaissons en France, que la voiture avait pu être repérée.
Dans cette dernière, les enquêteurs belges retrouveront un support de carte SIM, analysé et permettant de retracer leurs derniers échanges, menant donc la Politie (Police belge) vers les Pays-Bas, où les parents & le nourrisson seront finalement retrouvés, dans un hôtel pas loin d’Amsterdam.
En premier lieu, les autorités néerlandaises se rendent dans un premier hôtel, où le téléphone de la mère, mis sur écoute et géolocalisé, les mènera, en vain. Ils ne retrouveront que des couches usagées.
Ils se rendent alors dans un second hôtel, où cette fois-ci, ils tomberont sur les parents de Santiago.
L’interpellation des parents s’est faite sans aucune difficultés, ces derniers n’ayant opposée aucune résistance.
Dans la chambre, se trouvaient également la grand-mère du nourrisson, accompagnée de deux enfants, âgés de 10 et 3 ans. La fillette de 3 ans étant visiblement la grande sœur de Santiago.
La grand-mère du nourrisson n’a quant à elle, pas été interpellée, car elle s’occupe des deux autres enfants qui l’accompagnent.
les parents sont donc actuellement « privés de liberté » aux Pays-Bas (l’équivalent de la garde à vue en France), et le nourrisson a été hospitalisé dans un service pédiatrique de la ville d’Amsterdam. C’est désormais la Police néerlandaise qui est en charge du dossier, dans le cadre du mandat d’arrêt européen émis par la France.