Répugnant, c’est l’unique mot qui vient aux juges d’instructions dans cette affaire.
Un retraité âgé de 76 ans a été mis en examen et écroué à Dijon.
Les faits qui sont reprochés au septuagénaire sont les suivants :
- complicité de viol sur mineurs de plus et moins de quinze ans
- complicité de traite des êtres humains à l’égard de mineurs
- complicité d’agression sexuelle sur mineurs de plus et moins de 15 ans
- détention et acquisition d’image pornographique mettant en scène des mineurs
- association de malfaiteurs en vue de commettre un crime
Dans les faits, le retraité est accusé d’avoir envoyé, depuis 2016, pas moins de 37.000€ à au moins 400 personnes habitant aux Philippines, d’où sa conjointe est originaire.
Cette somme d’argent, elle avait servi à payer des vidéos en direct, dans lesquelles on peut y voir des jeunes filles, âgées de 8 à 12 ans, victimes de viols.
En 2007, le retraité avait déjà été condamné pour détention d’images pédopornographiques.
Alors que les forces de l’ordre entraient dans son domicile, le retraité était en train de négocier un tarif pour l’acquisition de nouvelles images incestueuses, avec des résidants des Philippines.
Dans son ordinateur, les enquêteurs mettront la main sur plus de 5.000 conversations, dans lesquelles le retraité réclame de nouvelles vidéos, incitant ses interlocuteurs à forcer des mineures à avoir des relations sexuelles. En d’autres termes, le retraité demandait à ce que d’autres fillettes soient violées en direct.
Dans ces discussions, les enquêteurs apprennent également que le retraité a voyagé plusieurs fois aux Philippines, pour participer lui-même aux viols d’enfants âgés de 8 à 12 ans.
La France travaille actuellement avec les services de Police aux Philippines, pour mettre la main sur les meneurs de cette horreur.