En Allemagne et en Suisse, les propriétaires de canidés doivent s’acquitter, tous les ans, d’une taxe sur la propriété de chien. En 2023, l’Allemagne a engrangé 421 millions d’euros.
Pour le budget 2025, l’Etat réfléchis à de nouvelles rentrées d’argent, pour éviter d’avoir à taper dans les poches des plus riches.
Et une idée qui revient sur le tapis de l’Assemblée Nationale à l’heure des économies, c’est de copier (encore une fois) l’Allemagne, où les propriétaires de chiens doivent payer une taxe annuelle établie par leur commune, en fonction du nombre de chiens qu’ils possèdent, et de leur race.
Chez nos voisins, cette taxe varie entre 70 & 600€ par an, soit ~5,80 & 50€ par mois.
En outre, certaines races de chiens, considérés comme pouvant représenter un danger potentiel, peuvent se voir taxées jusqu’à 1.000€ l’année.
La Suisse suit le même schéma, où la taxe peut grimper jusqu’à 212€ par an.
En Suisse toujours, les propriétaires de chiens doivent en informer leur commune, qui se charge de les répertorier.
Et en France ?
Une telle taxe existait, en 1971, et mise en place par Napoléon III, variant entre 1 & 2 francs en fonction de la taille du canidé. C’est à Valéry Giscard d’Estaing que l’on doit son abolition, sous la présidence de Georges Pompidou.
A ce jour en France, 9,9 millions de chiens seraient présents sur le territoire.
En se calquant sur le modèle suisse, cette taxe pourrait rapporter 990 millions dans les caisses de l’Etat.
Mais en étant réaliste, il parait difficile d’appliquer cette taxe, qui est mal vue par les associations, qui craignent une multiplication des abandons de la part de propriétaires ne pouvant/voulant payer un tel impôt.