Le 3 Septembre 2024, à l’école maternelle des Frères-Voisins, dans le XVème arrondissement de Paris, une professeure des écoles était filmée, donnant un violent coup dans le dos d’une élève de 3 ans.
Cette vidéo a déjà fait le tour de la toile.
Le 3 Septembre 2024, une élève de trois ans faisant sa toute première rentrée au sein de l’école maternelle des Frères-Voisins, dans le XVème arrondissement de Paris.
En pleurs, la fillette se voit infliger un violent coup au dos, avant d’être aspergée par la professeure, avec un liquide inconnu.
La vidéo, filmée par un parent d’élève, sera montrée, dès le lendemain, à l’entrée de l’école, aux parents de la fillette agressée la veille.
Dans la foulée, les parents de la fillette décideront de déposer une plainte, et la professeure sera suspendue par mesure conservatoire, avec maintien de son salaire. On apprend par ailleurs que le recteur de l’académie de Paris a signé l’arrêté de suspension de l’enseignante ce Mardi 10 Septembre 2024.
L’enseignante a d’ors et déjà été remplacée.
Quelques heures plus tard, nous apprendrons par le biais de l’avocat de la professeure, que cette dernière regrette profondément son geste, sans être en mesure de l’expliquer.
Malheureusement, nous apprenons que ces faits pourraient ne pas être isolés, et que la professeure faisait déjà l’objet d’un signalement datant de 2012.
Témoignage d’une mère d’ancien élève
Sur BFMTV, Djankinba Bangoura, mère de trois garçons ayant fréquenté le même établissement, témoigne.
A l’époque, l’adolescent, alors très jeune, explique à sa mère que la maîtresse lui a mis une « grosse claque » en imitant le geste devant sa mère.
Djankinba Bangoura poursuit en expliquant qu’elle s’est immédiatement rendue à l’école, demandant à voir la directrice.
Une confrontation a alors lieu entre la directrice et la maîtresse d’un côté, et l’enfant accompagné de sa mère, de l’autre.
Djankinba Bangoura déplore que la directrice, à l’époque, s’était positionnée du couté de la maîtresse.
La mère de l’enfant enverra un courrier au rectorat pour signaler l’incident, le 8 Mars 2012.
En date du 4 Juillet 2012, un courrier est adressé à la mère de famille, indiquant que le directeur des services académiques a demandé une enquête. Le courrier fait également mention d’un démenti de la part de la maîtresse, sur des accusations que l’élève finira par retirer, admettant qu’il n’y avait pas eu de gifle de la part de la maîtresse.