Ce Monde incertain : Ma lettre ouverte
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This night, it’s not a news article that I’m writing, it’s not yet another publication to report a new dark news story, no.
Since February 24, 2022, a war between Ukraine and Russia has been raging and, today, official figures show 46,000 dead among Ukrainian civilians.
Thanks to the courage and determination of global humanitarian aid, 13 million civilians were nevertheless able to be evacuated, removed from what their life was like in Ukraine.
Today I’m scared. Fear of what becomes, year after year, our World.
People kill children, others are stabbed in the middle of the street, thousands of women are beaten by their spouses, or raped by total strangers.
Russia continues to bomb Ukraine, destroying in its path the home of millions of people, of human beings.
But, during this time, some see only their little person, not hesitating to fight for a bottle of oil or a jar of mustard. Some only see their little person by behaving like animals fighting for a piece of meat.
The World of today is no longer the World of yesterday, and the World of tomorrow is more than uncertain.
The threat of a nuclear attack hovers above our heads, and this fear orchestrated by a degenerate in power of one of the greatest powers of the World is only growing.
What will we do if, tomorrow, we learn that a « Satan 2 » missile is heading straight for us?
What will we do when we only have 200 seconds, the time this missile would take to reach Paris, to save our lives and those who are dear to us?
My mother lives 10 minutes from my house, 7 minutes too long to reach her.
My father lives 9 hours from my house, much too far to reach him.
My goddaughter, the apple of my eye, lives 4 hours from my house, too far too.
All the people who are dear to me, my family, are too far away for me to do anything in 200 seconds, even say goodbye to them.
The World of tomorrow is more than uncertain, but some people only see their small comfort.
Too long a wait at a checkout, a €200 bottle of champage that is no longer available, riots over jars of Nutella, the rush for bottles of oil.
What will these people do when the missile hits our country, what will they do with their 5 pots of Nuletta or their dozens of bottles of oil? What will become of this €200 bottle of champagne?
The most important question to date, in my opinion, is not all this triviality.
The question we should all ask ourselves is what will become of us?
Today yes, I am afraid, afraid of what we will leave to our future generations, although they are getting worse from year to year. Fear of what we will be left with, and fear of what we will become.
If tomorrow I had to take up arms to defend my country, I would not hesitate for a second.
But before fighting, I would like to live, and realize my deepest wishes.
I’m not afraid of death, just losing those I love.
Let’s enjoy what we have, enjoy those we have by our side, while there is still time.
All countries, including the Russians, must put an end to this planetary slaughter.
All of us must show solidarity with each other and ensure that the Russian dictator is put out of harm’s way. All together, we have the capacities and the means to stop it in its murderous madness, and to ease all these tensions. Instead of that, we prefer to pronounce pecuniary sanctions, which hardly reach it.
The big companies are leaving Russia, but this dictator doesn’t care that McDonald’s (among others) leaves his territory, he doesn’t care if Channel closes its luxury stores in its capital. All he wants is to feed his lust for power, and when he gets what he started this war for, he’ll find another excuse to do it again, and again, and again.
One thing is certain, it is that neither McDo, nor Microsoft and nor Louis Vuitton (among others, once again) have the possibility of stopping all that. The leaders of all countries must find a way, that way to stop it.
Yes I’m scared, because I still have so many things to do, like finding the perfect woman, starting a family and enjoying life together. I don’t want to fail, I don’t want to miss out on all the good things life has to offer.
Together, let’s put an end to all this violence, all this hatred, all these massacres.
It has to stop.
This open letter is written by myself, and these remarks engage only me.
By publishing these lines, I do not wish to « learn a lesson » but simply to share a state of mind that is mine at the time when I write these lines.
The World is getting worse and worse and becoming what we make of it.
Cette nuit, ce n’est pas un article d’actualité que je rédige, ça n’est pas une énième publication pour relater un nouveau sombre fait divers, non.
Depuis le 24 Février 2022, une guerre opposant l’Ukraine à la Russie fait rage et, aujourd’hui, les chiffres officiels font état de 46.000 morts parmi les civils ukrainiens.
Grâce au courage et à la détermination des aides humanitaires mondiales, 13 millions de civils ont néanmoins pu être évacués, extraits de ce qu’était leur vie, en Ukraine.
Aujourd’hui, j’ai peur. Peur de ce que devient, années après années, notre Monde.
Des gens tuent des enfants, d’autres se font poignarder en pleine rue, des milliers de femmes sont battues par leur conjoint, ou violées par de parfaits inconnus.
La Russie continue de bombarder l’Ukraine, anéantissant sur son passage, le foyer de millions de personnes, d’êtres humains.
Mais, pendant ce temps, certains ne voient que leur petite personne, n’hésitant pas à se battre pour une bouteille d’huile ou un pot de moutarde. Certains ne voient que leur petite personne en se comportant comme des animaux qui se battraient pour un morceau de viande.
Le Monde d’aujourd’hui n’est plus le Monde d’hier, et le Monde de demain est plus qu’incertain.
La menace d’une attaque nucléaire plane au dessus de nos têtes, et cette peur orchestrée par un dégénéré au pouvoir d’une des plus grandes puissances du Monde ne fait que croitre.
Que ferons-nous si, demain, nous apprenons qu’un missile « Satan 2 » se dirige droit sur nous ?
Que ferons-nous lorsque nous n’aurons que 200 secondes, temps que mettrait ce missile à atteindre Paris, pour sauver notre vie et celle de ceux qui nous sont chers ?
Ma mère habite à 10 minutes de chez moi, 7 minutes de trop pour la rejoindre.
Mon père habite à 9 heures de chez moi, beaucoup trop loin pour le rejoindre.
Ma filleule, la prunelle de mes yeux, habite à 4 heures de chez moi, trop loin aussi.
Toutes les personnes qui me sont chères, ma famille, sont trop loin pour qu’en 200 secondes, je puisse faire quoi que ce soit, ne serai-ce que leur dire au revoir.
Le Monde de demain est plus qu’incertain, mais certaines personnes ne voient que leur petit confort.
Un temps d’attente trop long à une caisse, une bouteille de champage à 200€ qui n’est plus disponible, des émeutes pour des pots de Nutella, la ruée sur les bouteilles d’huile.
Que feront ces gens lorsque le missile aura frappé notre pays, que feront-ils de leurs 5 pots de Nuletta ou de leurs dizaines de bouteilles d’huile ? Que deviendra cette bouteille de champagne à 200€ ?
La question la plus importante à ce jour, selon moi, ça n’est pas toutes ces futilités.
La question que nous devrions tous nous poser est que deviendrons-nous ?
Aujourd’hui oui, j’ai peur, peur de ce que nous laisserons à nos générations futures, bien qu’elles empirent d’années en années. Peur de qu’il nous restera, et peur de ce que nous deviendrons.
Si demain je devais prendre les armes pour défendre mon pays, je n’hésiterai pas une seconde.
Mais avant de me battre, je voudrais vivre, et réaliser mes souhaits les plus profonds.
Je n’ai pas peur de la mort, simplement de perdre ceux que j’aime.
Profitons de ce que nous avons, profitons de ceux que nous avons à nos cotés, tant qu’il en est encore temps.
Tous pays confondus, y compris les russes, doivent mettre un terme à cette tuerie planétaire.
Tous, nous devons être solidaires les uns envers les autres, et faire en sorte que le dictateur russe soit mis hors d’état de nuire. Tous ensemble, nous avons les capacités et les moyens de l’arrêter dans sa folie meurtrière, et d’apaiser toutes ces tensions. Au lieu de ça, nous préférons prononcer des sanctions pécuniaires, qui ne l’atteignent à peine.
Les grandes entreprises quittent la Russie, mais ce dictateur n’en a que faire que McDonald’s (entre autres) quitte son territoire, il n’en a que faire de voir Channel fermer ses luxueuses boutiques dans sa capitale. Tout ce qu’il veut, c’est nourrir sa soif de pouvoir, et lorsqu’il obtiendra ce pour quoi il a déclenché cette guerre, il trouvera un autre prétexte pour recommencer, encore et encore.
Une chose est sûre, c’est que ni McDo, ni Microsoft et ni Louis Vuitton (entre autres, encore une fois) n’ont la possibilité d’arrêter tout ça. Les dirigeants de tous les pays doivent trouver un moyen, ce moyen de l’arrêter.
Oui j’ai peur, car j’ai encore tant de choses à faire, comme trouver la femme idéale, fonder une famille et profiter, ensemble, de la vie. Je ne veux pas échouer, je ne veux pas passer à côté de toutes ces belles choses que la vie a à offrir.
Ensemble, faisons cesser toute cette violence, toute cette haine, tous ces massacres.
Il faut que ça s’arrête.
Cette lettre ouverte est rédigée par moi-même, et ces propos n’engagent que moi.
En publiant ces lignes, je ne souhaite pas « faire la leçon »
mais simplement partager un état d’esprit qu’est le mien au moment où j’écris ces lignes.
Le Monde va de plus en plus mal et devient ce que nous faisons de lui.
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