Cédric Chouviat : « J’étouffe » sont les derniers mots du livreur avant de décéder suite à son interpellation
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Le 3 Janvier 2020, un contrôle de Police a viré au drame.
Alors qu’ils procédaient à un contrôle routier mettant en cause une illisibilité de la plaque d’immatriculation, trois policiers ont, lors de la maîtrise de l’individu, causé la mort du contrevenant, Cédric Chouviat.
Cédric Chouviat, dont le pronostic vital était engagé lors de son hospitalisation, est décédé deux jours plus tard à l’hôpital, des suites de ses blessures.
La procédure de maîtrise effectuée par les policiers (clés d’étranglement, interdite officiellement) aura causée l’écrasement mécanique de la trachée ainsi que de la carotide.
A 9 reprises, dans la vidéo filmée par Cédric Chouviat lui-même avec son téléphone, on peut entendre ce dernier dire « j’étouffe » aux policiers. Par ailleurs, on entend dans cette même vidéo, un agent de la force publique dire
« c’est bon, c’est bon, lâche-le ! » à son autre collègue.
A la suite d’une expertise médicale, les clés d’étranglement semblent directement être la cause de la mort de Cédric Chouviat.
Les trois agents de Police ont été placés en examen pour homicide involontaire. Comme défense, ces derniers déclarent ne pas avoir entendu les cris de Cédric Chouviat, mettant en cause le bruit ambiant de la circulation.
Une reconstitution devrait avoir lieu, mettant l’accent sur l’audibilité des propos de Cédric.
Si la reconstitution venait à estimer que les agents de Police n’ont pas été en mesure d’entendre les cris d’agonie de Cédric, ces trois agents seraient alors poursuivis pour violences volontaires ayant entraîné la mort.
Cet acte, décrit comme un crime par la justice française, est passible des assises.
Rapport de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN)
L’enquête de la « Police des Polices » met en lumière des incohérences dans les témoignages des agents de la force publique. En effet, les fonctionnaires déclarent avoir secouru presque immédiatement le contrevenant, alors que l’enquête estime à 3 minutes, le temps de réaction des policiers.