Témoignage – Pfizer BioNTech
7 min readJe n’ai pas pour habitude de publier ce genre de tribune, mais la situation m’y pousse, car cette dernière reste préoccupante.
En parallèle, les chiffres ne sont plus aussi encourageants qu’il y a quelques semaines, car le nombre d’hospitalisations augmente dans de nombreux départements.
Afin que cette tribune reste anonyme, aucun nom ne sera cité.
Les propos contenus dans cette tribune n’engagent que son auteur, qui n’est pas la personne à l’origine de cette publication.
Je vois beaucoup de messages, sur les réseaux sociaux notamment, où des personnes relatent des états de santé relatifs aux vaccinations contre le Covid-19.
Souvent, ces mêmes messages sont suivis de réponses où les auteurs sont tagués de "mythos" ou encore de "antivax".
Ces suspisions sont légitimes dans la mesure où il n’est possible, pour personne, de vérifier la véracité des propos diffusés.J’ai moi-même, souvent douté de ces messages publiés par des personnes qui souhaitaient témoigner. Je me suis toujours dit qu’elles souhaitaient simplement décourager les gens qui les lisent, de se faire vacciner.
Aujourd’hui, je dois avouer que la donne a quelque peu changée, car je suis désormais, moi aussi, concerné.
Je ne cherche pas la pitié, ni à me faire plaindre, juste à partager mon "expérience" quant à la vaccination contre le Covid-19.
Avant de poursuivre, je tiens à préciser que je n’ai, à ce moment là, aucun problème cardiaque ou pulmonaire.Lorsque la campagne vaccinale a débutée, j’ai toujours dit que je ne me ferais JAMAIS vacciner, car je ne souhaitais pas que l’on m’innocule un vaccin qui avait été rendu disponible à la hâte, et sans vraiment de recul sur les effets secondaires.
Je ne me considère pas comme un anti-vaccin, mais juste comme une personne qui souhaite connaître les risques liés à ce dernier.Lors du lancement de cette campagne de vaccination, notre président a été clair, il n’est pas question d’obliger la population à se vacciner. Sauf que quelques semaines plus tard, le pass sanitaire est né. J’ai "vécu" cette décision gouvernementale comme un mensonge.
En effet, car pour résumer "vous n’êtes pas obligés de vous vacciner, mais si vous ne le faites pas, vous ne pourrez plus rien faire, vous ne pourrez plus aller nul part".D’abord révolté et refusant toujours de céder à ce mensonge, j’ai fini par prendre rendez-vous pour me faire vacciner. Je m’étais, en quelques sortes, fait une raison, en me disant que finalement, si les professionnels de santé ne voient pas de contre-indications aux vaccins, c’est qu’ils sont "sûrs" et qu’ils nous aideront à nous protéger contre ce virus, qui a définitivement changé notre mode de vie.
La première dose du vaccin, Pfizer BioNTech, est injectée fin Juillet.
Rien de bien sorcier niveau effets secondaires, si ce n’est une douleur musculaire à l’épaule gauche, pendant quelques jours.
A ce moment, je me dis que finalement, tout ce que j’ai pu lire n’était peut-être pas forcément vrai à tous les coups.La seconde dose du vaccin, toujours Pfizer BioNTech, m’est injectée fin Août, presque 1 mois après le première dose, contre les 15 jours préconisés par les différents organismes de santé.
Tout comme la première dose, une douleur musculaire à l’épaule gauche pendant quelques jours, auxquelles vient s’ajouter une fatigue inhabituelle.
Je passe la plupart de mon temps libre à dormir, ce qui, en soit, ne me fait pas de mal, car je suis insomniaque depuis pas mal de temps.Tout se passe donc plutôt bien, et je me dis que, finalement, c’était pas si sorcier que ça, et je profite désormais de ce fameux pass sanitaire, pour reprendre une activité plus ou moins normale, si on occulte le fait du port de masque obligatoire.
C’est début Octobre que ça commence à se compliquer.
Je suis admis aux urgences pour des difficultés respiratoires, et une sensation de gêne au niveau de la trachée.
Différents examens sont réalisés, et les médecins pensent à une Thyroïdite.

Retour au domicile, court traitement à suivre pour "limiter la douleur".
Cette sensation de gêne finit par s’estomper, bien que les difficultés respiratoires soient toujours – bien que moins – présentes.Jusque là, je ne cherche même pas à "incriminer" le vaccin, car la seconde dose remonte à plus d’un mois.
Sauf que fin Octobre, je consulte mon médecin pour une douleur au niveau de la poitrine, et ces mêmes difficultés respiratoires qui se sont de nouveau intensifiées.
Le médecin effectue un électro-cardiogramme, et décide de me diriger en urgence vers un cardiologue, car il suspecte une péricardite.

Je suis donc examiné par un cardiologue, qui diagnostique un léger souffle au coeur, ainsi qu’une péricardite, en concordance avec le diagnostic initial du médecin généraliste.
Le cardiologue demande également un bilan sanguin complet que je dois effectuer au service des urgences. Ces derniers, comme à chaque entrée au service des urgences, effectuent un contrôle des constantes (rythme cardiaque, tension, saturation, température…) et constatent qu’en étant au repos, mon rythme cardiaque est fortement élevé (117 de mémoire), alors que ma saturation en oxygène demeure en dessous de la normale (92/100 de mémoire).
Le service des urgences décide alors de me garder en observation.Arrivé à 14 heures, je ne ressors que vers 23 heures, avec un traitement, dont un antibiotique pour tenter de soigner cette péricardite, une infection de l’enveloppe du coeur.
Je suis arrêté une semaine, afin de me reposer.Jusque là, je ne suspecte aucunement le vaccin d’être à l’origine de mes récents soucis de santé.
C’est lorsque je retourner travailler, que mon arrêt de travail est passé, que des collègues me parlent du vaccin, qu’il se pourrait que ça soit lui qui soit à l’origine de ces complications.Je décide donc de faire quelques recherches, et je tombe systématiquement sur le même constat, semblable à celui-ci.
111 cas de péricardites ont été rapportés depuis le début du suivi chez des personnes vaccinées avec le vaccin Pfizer. Les cas sont principalement survenus dans les 14 jours suivant la vaccination, plus souvent après la deuxième dose et chez des hommes jeunes. Les données disponibles suggèrent que l’évolution de la myocardite ou de la péricardite après la vaccination est identique à l’évolution de la myocardite ou de la péricardite en général. L’ANSM recommande à toute personne présentant des symptômes tels qu’un essoufflement (dyspnée), des douleurs dans la poitrine, des palpitations (battements cardiaques forts,) ou un rythme cardiaque irrégulier de consulter rapidement un médecin.
Source :

Ce qui me frustre le plus, c’est que malgré ces remontées, à aucun moment il a été mentionné une éventuelle liaison avec le vaccin Pfizer BioNTech, alors même que les différents professionnels de santé me demandaient toujours si j’étais vacciné, avec quel vaccin, et de quand datait la seconde dose.
Aujourd’hui, je me retrouve donc avec des "complications cardiaques" et respiratoires, je dois également surveiller ma fréquence cardiaque et ma saturation en oxygène, je suis exténué, fatigué, épuisé, bien que j’éprouve légèrement moins de difficultés à respirer.
Non, je n’ai jamais pensé à mettre en cause le vaccin Pfizer BioNTech.
Non, je n’ai jamais pensé comme un "antivax".
Non, je n’ai aucune certitude que le vaccin est bien à l’origine de tout ça, mais je me pose, désormais, sérieusement la question.
Oui, j’ai peur, car je suis seul chez moi, et que s’il m’arrivait quelque chose, je ne saurais quoi faire.Je ne dis pas que vous ne devez absolument pas vous faire vacciner, car aujourd’hui, c’est la seule option "viable" permettant de venir à bout de ce virus.
Je ne dis pas non plus qu’il faut à tout prix se faire vacciner, car encore une fois, le recul n’est pas assez important pour se faire une idée de l’impact des éventuels effets secondaires.Tout ce que je souhaite dire, c’est que se faire vacciner pourrait contribuer à combattre ce virus, mais que si vous êtes contre le vaccin, vous devez rigoureusement respecter les gestes barrières que nous connaissons désormais tous, et arrêter de vous balader dans des espaces publics clos, avec le masque sous la bouche, par exemple.
L’effort collectif doit se poursuivre, vaccinés ou non, pour ou contre.